J132 à J136 – Lundi 30 Novembre au Vendredi 4 Décembre
Après 10 jours sans douche, il est plus que temps d’aller se décrasser ! Dans cet hôtel/camping, tout est en bois et en terre et semble avoir été réalisé à la main. L’ambiance est très chaleureuse, on s’y sent comme à la maison et ça donne envie d’y rester quelques jours.
A San Pedro de Atacama, on a beau être à quasiment 2500m d’altitude, il fait très beau, et très chaud. Pas un souffle de vent en ville, mais malgré tout, la ville n’est pas étouffante et on s’y sent bien. Après cette traversée éprouvante du Sud Lipez, c’est bon d’être ici pour se reposer.
San Pedro d’Atacama est une petite ville perdu au milieu du désert le plus aride du monde (35mm de pluie par an à San Pedro !) qui vit essentiellement de l’exploitation du sel dans le Salar d’Atacama et du tourisme. Je profite ainsi de la présence d’André sur place depuis plus longtemps que moi pour m’incruster dans sa sortie touristique : la Vallée de la Lune à vélo. De nombreuses agences proposent la location de vélo, mais bien sûr, nous prenons les notre.
La Vallée de la Lune est un site naturel assez exceptionnel. Entièrement minéral, ce site n’est constitué que de sable et de roche dont l’érosion offre des formes et textures très originales. On y trouve des cavernes dans lesquelles il est possible d’aller crapahuter, ainsi que des dunes, des canyons, des crêtes … le tout formant un paysage lunaire, d’où son nom. Comme la Vallée de la Luna est réputé être un super spot pour observer le couché de soleil, on n’y va en fin d’après-midi et assistons au spectacle.
A San Pedro de Atacama, se situe également la meilleure boulangerie croisée depuis que j’ai quitté la France. Autant dire que je dévalise la boutique tous les matins.
2 ou 3 jours après mon arrivée, Vincent et Rodrigo arrivent à leur tour. Le même matin, on rencontre 2 autres cyclistes inconnus jusqu’ici et quelques minutes plus tard, je crois également Raymond, par le plus grand des hasards, dans la rue. On se retrouve ainsi à 8 cyclistes autour de la table 🙂
C’est aussi le moment de voir comment je peux réparer ma pédale. Les quelques boutiques ne sont pas très très pourvues en matériel. Il est possible de commander, mais les délais sont top longs pour moi. Bref, ma pédale/boulon va devoir tenir encore quelques temps. Les prix étant prohibitifs en Argentine, ça attendra Santiago.
Je profite aussi de mon arrêt pour mettre à jour le blog, c’est très chronophage car j’ai 3 semaines de retard.
Et puis c’est aussi le moment de sociabiliser avec les autres touristes de l’hôtel/camping et aussi avec les autochtones. A tel point que le vendredi on sort et on se couche à 3h du matin. Bravo, on repart en vélo demain et le réveil est dans 3h … !
Martin Josiane
Enfin nous te retrouvons .Tu remarqueras qu’il y a un fil rouge pendant tout ton voyage « c’est ta pédale ».
Nous ça nous amuse; pardon. Bisous.